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Citoyenneté,
Développement durable
Publié le 15 mai 2019 | Mis à jour le 6 juin 2019
Comment présenter des résultats parfois sensibles ?
Un projet de camp d’été d’aîné.e.s 2019, issus d’un groupe de Saint-Etienne, en image. Crédit : Salomé Patat
Début mai ; c’est le moment de penser à la restitution orale de mon enquête : quel format va-t-elle prendre ? Comment réussir à mettre en place une présentation interactive ? Comment restituer les informations glanées sur le terrain ?
Dans un contexte assez particulier, une association en crise, en pleine transformation, comment faire part de ce que j'ai étudié sans malmener les bénévoles, les salarié.e.s, l'organisation dans son entier ? Comment rendre compte de ce que je vois sans brusquer les personnes interrogées ?
Mi-mai, j'ai rendez-vous avec une bénévole, qui est également ma nouvelle référente de stage. Cette rencontre est l’occasion d’évoquer la forme de ma restitution, ainsi que son contenu. Il est 16h et elle vient me retrouver à mon bureau. Elle commence par me raconter le dernier camp qu’elle a animé, les derniers événements en date au sein des éclé.e.s (il faut bien se tenir au courant !) Puis, je lui fais part de mes premiers résultats, lui les présente brièvement et attend sa réaction (accompagné d’une petite montée de stress, je retiens mon souffle !) Mais ouuuf, soulagement ! Elle me dit trouver ces premiers résultats pertinents et totalement présentables à l’ensemble de l’association. Je vais pouvoir faire part des différents éléments saillants que j’ai pu observer, des spécificités d’un engagement bénévole prenant corps au sein des Eclaireurs Eclaireuses de France, des freins et des leviers à un engagement durable au sein de cette association, ou encore des effets induits par l’inscription d’un.e volontaire dans une organisation en mutation sur sa propre participation, etc...
Avant de partir, Maé, ma nouvelle référente de stage, ajoute que lors de ma restitution orale (qui a lieu en même temps qu’un autre temps fort de l’association) , il n'y aura pas uniquement des bénévoles, seront aussi présent.e.s ; des enfants, des parents, des ami.e.s de l'association, etc... Ainsi, surgit (encore) une nouvelle question : comment réussir à captiver un auditoire aussi hétérogène ? Comment rendre accessible et compréhensible mon enquête à tous et toutes ? Je réfléchis longuement à un format possible, et il me semble trouver un bon compromis : réaliser cette restitution sous forme de petit stand, en présence de dix à vingt personnes, comme sous la forme d'un groupe de travail, dans lequel je vais soumettre mes résultats. Les bénévoles pourront réagir, répondre, ajouter de nouveaux éléments, etc... Le but étant ici de créer une restitution interactive, participante où les bénévoles ont également leur mot à dire sur ce que je leur présente, où il est possible d’ouvrir un espace de discussion. L’enjeu ici sera d’adapter mon discours, mon vocabulaire, la présentation de mon enquête, de la commande, la méthodologie déployée... selon le public que j'aurais face à moi : fin.e connaisseur.euse et pratiquant.e des éclé.e.s, ami.e., amateur.irces, nouveaux.elles arrivé.e.s, enfants, curieux.ses, etc…
Après la restitution orale viendra la restitution écrite, affaire à suivre ...
Salomé Patat
Mi-mai, j'ai rendez-vous avec une bénévole, qui est également ma nouvelle référente de stage. Cette rencontre est l’occasion d’évoquer la forme de ma restitution, ainsi que son contenu. Il est 16h et elle vient me retrouver à mon bureau. Elle commence par me raconter le dernier camp qu’elle a animé, les derniers événements en date au sein des éclé.e.s (il faut bien se tenir au courant !) Puis, je lui fais part de mes premiers résultats, lui les présente brièvement et attend sa réaction (accompagné d’une petite montée de stress, je retiens mon souffle !) Mais ouuuf, soulagement ! Elle me dit trouver ces premiers résultats pertinents et totalement présentables à l’ensemble de l’association. Je vais pouvoir faire part des différents éléments saillants que j’ai pu observer, des spécificités d’un engagement bénévole prenant corps au sein des Eclaireurs Eclaireuses de France, des freins et des leviers à un engagement durable au sein de cette association, ou encore des effets induits par l’inscription d’un.e volontaire dans une organisation en mutation sur sa propre participation, etc...
Avant de partir, Maé, ma nouvelle référente de stage, ajoute que lors de ma restitution orale (qui a lieu en même temps qu’un autre temps fort de l’association) , il n'y aura pas uniquement des bénévoles, seront aussi présent.e.s ; des enfants, des parents, des ami.e.s de l'association, etc... Ainsi, surgit (encore) une nouvelle question : comment réussir à captiver un auditoire aussi hétérogène ? Comment rendre accessible et compréhensible mon enquête à tous et toutes ? Je réfléchis longuement à un format possible, et il me semble trouver un bon compromis : réaliser cette restitution sous forme de petit stand, en présence de dix à vingt personnes, comme sous la forme d'un groupe de travail, dans lequel je vais soumettre mes résultats. Les bénévoles pourront réagir, répondre, ajouter de nouveaux éléments, etc... Le but étant ici de créer une restitution interactive, participante où les bénévoles ont également leur mot à dire sur ce que je leur présente, où il est possible d’ouvrir un espace de discussion. L’enjeu ici sera d’adapter mon discours, mon vocabulaire, la présentation de mon enquête, de la commande, la méthodologie déployée... selon le public que j'aurais face à moi : fin.e connaisseur.euse et pratiquant.e des éclé.e.s, ami.e., amateur.irces, nouveaux.elles arrivé.e.s, enfants, curieux.ses, etc…
Après la restitution orale viendra la restitution écrite, affaire à suivre ...
Salomé Patat