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Culture,
Culture scientifique et humanités
Publié le 15 mai 2019 | Mis à jour le 15 mai 2019
De la complexité pragmatique du matériel d’enregistrement…
Crédit : CMTRA - Maëllis Daubercies
Un des enjeux majeurs des collectes est de recueillir et préserver un patrimoine vivant et oral par le biais de captations sonores. Les “collectes” que nous réalisons dans le cadre de notre stage sont des entretiens enregistrés au cours desquels des villeurbannais sont amenés à nous présenter leurs instruments et l’histoire qui les accompagnent.
Ces entretiens nécessitent un matériel d’enregistrement spécifique pour produire des
documentaires sonores. Connaître le matériel d’enregistrement, savoir l’installer, contrôler son bon fonctionnement, etc. sont autant d’éléments qu’il faut maîtriser afin que la collecte puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
Le CMTRA dispose de différents enregistreurs, chacun ayant ses spécificités : leur différence majeure est leur préamplificateur (élément qui convertit le signal sonore en signal numérique, pour faire bref) de qualité variable.
En entretien, tout l’enjeu est d’installer le matériel rapidement tout en entamant la discussion avec la personne rencontrée. Dérouler les câbles, sortir, installer, brancher les micros, vérifier leur bon fonctionnement, les placer judicieusement tout en ne perdant pas de vue le but de la rencontre. Le matériel d’enregistrement est ce qui
permet à la collecte d’être conservée mais doit en même temps se faire le plus discret possible, afin que la discussion puisse se dérouler indépendamment des casques, pieds de micros et enregistreurs, qui impressionnent parfois au premier abord.
La difficulté de l’enregistrement tient à la particularité de l’entretien : on enregistre à la fois l’histoire et les explications de l’enquêté, donc de la voix parlée ; mais aussi des passages musicaux, qui varient d’un collectage à l’autre (captation d’instruments à corde, à vent, à percussion, accompagnés ou pas de voix chantée).
Nous avons rencontré Raphaël Cordray, membre de la compagnie Microphone, actuellement en résidence au Rize et qui installe le studio de Radio Rize, la radio engagée , sur le territoire villeurbannais. Il nous conseille sur le matériel le plus adéquat pour nos collectes. Nous utilisons donc un Tascam DR-680MK II, enregistreur multipistes portable. Nous branchons ensuite deux micros : un micro Neumann monophonique, placé de manière à surplomber l’enquêté ; ce micro sert principalement à enregistrer la voix parlée. Un deuxième micro stéréophonique est placé devant l’enquêté. Il sert à capter plus spécifiquement les moments instrumentaux. La stéréo permet d’avoir un enregistrement moins directionnel que le micro mono et ainsi de capter plus largement le son de l’instrument et ses résonances.
Ainsi, le travail du collecteur consiste à la fois à mener une discussion pertinente et fluide, tout en s’assurant du bon déroulement de l’enregistrement.
Maëllis Daubercies et Siloë Douillard
documentaires sonores. Connaître le matériel d’enregistrement, savoir l’installer, contrôler son bon fonctionnement, etc. sont autant d’éléments qu’il faut maîtriser afin que la collecte puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
Le CMTRA dispose de différents enregistreurs, chacun ayant ses spécificités : leur différence majeure est leur préamplificateur (élément qui convertit le signal sonore en signal numérique, pour faire bref) de qualité variable.
En entretien, tout l’enjeu est d’installer le matériel rapidement tout en entamant la discussion avec la personne rencontrée. Dérouler les câbles, sortir, installer, brancher les micros, vérifier leur bon fonctionnement, les placer judicieusement tout en ne perdant pas de vue le but de la rencontre. Le matériel d’enregistrement est ce qui
permet à la collecte d’être conservée mais doit en même temps se faire le plus discret possible, afin que la discussion puisse se dérouler indépendamment des casques, pieds de micros et enregistreurs, qui impressionnent parfois au premier abord.
La difficulté de l’enregistrement tient à la particularité de l’entretien : on enregistre à la fois l’histoire et les explications de l’enquêté, donc de la voix parlée ; mais aussi des passages musicaux, qui varient d’un collectage à l’autre (captation d’instruments à corde, à vent, à percussion, accompagnés ou pas de voix chantée).
Nous avons rencontré Raphaël Cordray, membre de la compagnie Microphone, actuellement en résidence au Rize et qui installe le studio de Radio Rize, la radio engagée , sur le territoire villeurbannais. Il nous conseille sur le matériel le plus adéquat pour nos collectes. Nous utilisons donc un Tascam DR-680MK II, enregistreur multipistes portable. Nous branchons ensuite deux micros : un micro Neumann monophonique, placé de manière à surplomber l’enquêté ; ce micro sert principalement à enregistrer la voix parlée. Un deuxième micro stéréophonique est placé devant l’enquêté. Il sert à capter plus spécifiquement les moments instrumentaux. La stéréo permet d’avoir un enregistrement moins directionnel que le micro mono et ainsi de capter plus largement le son de l’instrument et ses résonances.
Ainsi, le travail du collecteur consiste à la fois à mener une discussion pertinente et fluide, tout en s’assurant du bon déroulement de l’enregistrement.
Maëllis Daubercies et Siloë Douillard