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<Libellé inconnu>,  Citoyenneté
Publié le 6 juin 2019 | Mis à jour le 6 juin 2019

Débattre et confronter pour construire demain

Parler de l'avenir de la place Grandclément autour d'une photo de 6 mètres sur 2 / Crédit : Léna Vézinet

Parler de l'avenir de la place Grandclément autour d'une photo de 6 mètres sur 2 / Crédit : Léna Vézinet

Avril 2019 est l'occasion de grandes réunions dans le quartier de Grandclément. Tout d'abord, la plénière du Conseil de Quartier, qui a lieu une fois par an et qui permet de faire le point sur tous les projets réalisés lors de l'année précédente, les projets en cours et les projets qui débuteront dès la fin de l'année.

Pour le Conseil de Quartier, les enjeux sont multiples. Il s'agit de renouveler les membres du bureau, en confrontant les membres actifs du conseil de quartier et en encourageant des débutants à s'engager à leur côté. Des représentants politiques étaient également présents et c'est un moment privilégié pour les interpeller sur les grands projets du quartier et sur certaines inquiétudes. C'est ici que le Conseil de Quartier se définit le mieux. Un lieu de confrontration d'idées, mais surtout un lieu où se rassemblent des habitants aux rêves multiples pour leur vie. Le conseil de quartier n'est pas un lieu de consensus politique, mais accueille au contraire tous les horizons, avec des profils habitant divers autant dans leur position sociale que dans leurs intérêts. Cela donne lieu à des rencontres animées mais riches.

Le deuxième grand moment du mois de mai est celui de la consultation pour l'aménagement temporaire de la place Grandclément, en attendant l'arrivée du T6 qui arrivera entre 2022 et 2024. Le service de participation de la Métropole du Grand Lyon et l'agence d'architecte mandatée pour le projet ont mis en place des ateliers participatifs afin d'engager les discussions sur le possible devenir de cette place. On a parlé d'expérimentation notamment, ce qui n'est pas forcément facile à entendre pour les gens les plus âgés qui représentaient d'ailleurs la majorité des présents à l'association.

Cet atelier a été aussi pour moi l'occasion de me rendre compte que les temps de participation ne peuvent être codifiés en avance. En effet, il est difficile de savoir quand les personnes vont intervenir et il faut savoir se saisir de ces moments pour faire s'exprimer les gens le
plus naturellement possible. L'enjeu reste cependant de pouvoir faire en sorte que le débat reste construit et audible.

En avril à Grandclément, on discute, on se dispute parfois mais surtout on pense et on construit demain.

Léna Vézinet