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Alimentation/ agriculture,
Culture scientifique et humanités
Publié le 15 mai 2019 | Mis à jour le 15 mai 2019
Rechercher la mémoire
Recherche aux archives départementales - indicateur lyonnais Henri (annuaire des rues et commerces) sur bobine / Crédit : Laury Bray
L’objectif qui a été fixé consiste à s’appuyer sur les savoirs passés afin d’améliorer l’alimentation et ses pratiques. Pour rendre compte de ces savoirs, il convient de s’appuyer sur des recherches historiques, preuves des évolutions mais aussi sur la mémoire, les souvenirs vécus. Le mois d’avril m’a permis d’aller à la rencontre de ces témoins de l’évolution de l’alimentation. Le but étant de comprendre leurs perceptions de ces évolutions et de faire émerger les souvenirs passés qui ne se trouvent pas dans des archives.
Je rencontre les résidents de la maison de retraite Château-Gaillard qui pour certains acceptent de passer une heure avec moi, répondent à toutes mes questions et me confient leurs souvenirs d’enfance. Ces souvenirs me permettent de mieux comprendre les différentes évolutions de l’alimentation qui ont influencé la société et son développement. La mémoire caractérise le coeur de notre étude et travailler auprès de ces seniors m’a permis de comprendre tout l’enjeu de la transmission intergénérationnelle.
En effet, la plupart d’entre eux explique n’avoir jamais partagé ces souvenirs, il parait donc important de participer à la transmission de ces savoirs et me questionne sur cette appréhension à partager cette mémoire. De plus, de nombreux éléments qui émergent de ces discussions éveillent ma curiosité. Je m’appuie sur mon étonnement pour faire émerger les informations qui pourront être valorisées dans le cadre des ateliers avec les enfants. Ces entretiens permettent aussi de rendre mes recherches historiques plus enrichissantes et de les préciser.
Néanmoins, en dehors des résidents déjà rencontrés il m’est difficile de rencontrer de nouvelles personnes. Je m’appuie donc sur d’autres acteurs comme des associations ou des commerçants pour rencontrer des individus qui ont travaillé dans l’alimentation et qui restent difficiles à identifier. En effet, des individus plus concernés par l’alimentation pourraient m’apporter des éléments plus surprenants et précis.
En parallèle de ce travail de mémoire j’entreprends un travail cartographique s’appuyant sur des archives conservées en bobine. L’approche géographique caractérisera un élément central dans nos ateliers mais nécessitera une mission importante du mois de mai.
Laury Bray
En effet, la plupart d’entre eux explique n’avoir jamais partagé ces souvenirs, il parait donc important de participer à la transmission de ces savoirs et me questionne sur cette appréhension à partager cette mémoire. De plus, de nombreux éléments qui émergent de ces discussions éveillent ma curiosité. Je m’appuie sur mon étonnement pour faire émerger les informations qui pourront être valorisées dans le cadre des ateliers avec les enfants. Ces entretiens permettent aussi de rendre mes recherches historiques plus enrichissantes et de les préciser.
Néanmoins, en dehors des résidents déjà rencontrés il m’est difficile de rencontrer de nouvelles personnes. Je m’appuie donc sur d’autres acteurs comme des associations ou des commerçants pour rencontrer des individus qui ont travaillé dans l’alimentation et qui restent difficiles à identifier. En effet, des individus plus concernés par l’alimentation pourraient m’apporter des éléments plus surprenants et précis.
En parallèle de ce travail de mémoire j’entreprends un travail cartographique s’appuyant sur des archives conservées en bobine. L’approche géographique caractérisera un élément central dans nos ateliers mais nécessitera une mission importante du mois de mai.
Laury Bray