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Développement durable,  <Libellé inconnu>,  Culture scientifique et humanités
Publié le 3 avril 2019 | Mis à jour le 3 avril 2019

Un début de stage studieux

Sur les quais du Rhône / Crédit : Thomas Bouchet

Sur les quais du Rhône / Crédit : Thomas Bouchet

Les mois de février et mars ont étés consacrés en grande partie à la compréhension de la commande, à travers plusieurs réunions entre les différents partenaires (Educ’Alpes, Graine Aura, BDS, référent universitaire) et moi-même.

J’ai aussi eu l’occasion de consulter la littérature grise mise à disposition par le Graine Aura et Educ’Alpes. Cette étape a été importante pour comprendre les outils utilisés par les animateurs en éducation populaire à l’environnement : malles, mallettes, projets, outils, dispositifs… pédagogiques.

Dans le même temps, j’ai parcouru bon nombres d’articles de recherche et d’ouvrages traitant des perceptions et des représentations de l’environnement. La littérature y est abondante, surtout en psycho-sociale, ce qui a eu tendance à m’éloigner de mon objet de recherche. Premier recadrage avec mon référent universitaire.

Fin février, profitant d’un épisode de douceur météo surprenant (et inquiétant ?!), je suis allé me dégourdir les jambes et l’esprit. J’ai sillonné les quais du Rhône, le Parc de la Tête d’or, son zoo et les serres, espérant faire quelques observations (sans trop savoir quoi regarder) et réaliser des entretiens avec des promeneurs, à la recherche de traces des changements climatiques. J’ai posé la question à trois étudiant.e.s : quels seront les effets des changements climatiques à Lyon ?

Nos imaginaires nous ont fait remonter le cours du Rhône, jusqu’aux Alpes et aux neiges éternelles qui les recouvrent. Elles passeront bientôt devant nous, bien plus liquide que maintenant. Et après leur traversée de la ville en trombe ? On ne sait pas… On ne sait plus : innondations ? sécheresses ?

Une péniche bondée passe devant nous. Combien de temps pourra-t-elle naviguer le long de ces rives, dévoilant aux touristes le patrimoine naturel qu’elles abritent ?

Nous concluons : plus longtemps.

Thomas Bouchet