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<Libellé inconnu>, Développement durable
Facteurs d'évolution d'un contexte coopératif à une situation de concurrence et anticipation des impacts
Du 1 février 2016 au 29 juillet 2016
Les ateliers vélos ont pour activité principale la réparation et la revalorisation de vélos, en organisant sous forme associative ou coopérative un « transfert de connaissances mécaniques ». Les objectifs sont à la fois de donner la possibilité à chacun de devenir plus autonome dans l’entretien et la réparation de sa bicyclette, de valoriser par le ré-usage de pièces détachées du nombre croissant de vélos abandonnés ou dégradés, et plus globalement de développer l’utilisation quotidienne du vélo en particulier dans un contexte urbain.
L’économie peut être définie comme l’« ensemble des activités d'une collectivité humaine relatives à la production, à la distribution et à la consommation des richesses » (Larousse, 2016). Cela implique forcément des liens, des interactions entre les acteurs économiques. Ces interactions, si elles ne sont pas du ressort du lien consommateur/fournisseur peuvent être de trois types : coopératives, collaboratives ou concurrentielles. On peut déjà distinguer les notions de coopération et de collaboration. Une approche coopérative indique une participation volontaire à un effort commun (Larousse, 2016) alors qu’une approche collaborative indique une participation contributive (Larousse, 2016). La coopération, au contraire de la collaboration, met tous les acteurs sur un pied d’égalité. Mais la plus grosse distinction est à faire avec une approche concurrentielle.
Le Larousse (2016) définie la concurrence comme une structure d'un marché qui se caractérise par une pluralité d'entreprises en compétition les unes par rapport aux autres pour bénéficier de la préférence des consommateurs. L’économie sociale et solidaire et l’économie circulaire font appel à la coopération des acteurs pour fonctionner de manière convenable. En effet l’ESS repose intrinsèquement sur la solidarité et donc sur des acteurs qui sont sur un pied d’égalité et l’économie circulaire nécessite la coopération de tous ces acteurs pour être effectivement circulaire. Cependant, les ateliers d’autoréparation de vélos ne passent-ils pas en se multipliant d’un rapport de coopération à une relation de concurrence ?
Cette problématique implique plusieurs autres questions. Comment est perçue cette potentielle concurrence ? Quels sont les points de concurrences et les domaines de coopération ? Dans le cadre du réemploi, les ateliers entrent-ils en concurrence avec d’autres acteurs de l’économie circulaire ? Comment cela est-il perçu ? Ces questionnements pour les ateliers d’autoréparation de vélo du territoire grand lyonnais, ont pu se poser dans d’autres secteurs du territoire et dans d’autres ateliers d’autres territoires. Quels apports peuvent être fait pour les ateliers grand lyonnais au regard des problématiques des ateliers de ces autres territoires et de ces autres secteurs ? Enfin, le développement
marqué des ateliers grand lyonnais étant assez récent et toujours en cours, on peut se demander ce qu’il en adviendra à moyen et long termes et comment on peut favoriser leur coopération. Dans ce cadre il est important d’identifier le fonctionnement des différents acteurs de l’auto-réparation et des acteurs qui les entourent.
L’objectif de ce projet est ainsi de répondre à l’ensemble de ces questions par une approche coopérative avec les différents acteurs de l’auto-réparation à Lyon et les acteurs qui gravitent autour. Pour répondre à cet objectif, plusieurs moyens ont été mis en oeuvre. Cette étude socio-économique s’est tout d’abord appuyé sur une méthodologie qualitative, c’est un ensemble d’outils utilisés pour comprendre le point de vue des acteurs de l’auto-réparation et de ceux qui les entourent. De plus une méthodologie quantitative a été également utilisée en complément. C’est-à-dire que des outils ont été utilisés pour obtenir des données mesurables qui viennent étayer les résultats qualitatifs.
Le Larousse (2016) définie la concurrence comme une structure d'un marché qui se caractérise par une pluralité d'entreprises en compétition les unes par rapport aux autres pour bénéficier de la préférence des consommateurs. L’économie sociale et solidaire et l’économie circulaire font appel à la coopération des acteurs pour fonctionner de manière convenable. En effet l’ESS repose intrinsèquement sur la solidarité et donc sur des acteurs qui sont sur un pied d’égalité et l’économie circulaire nécessite la coopération de tous ces acteurs pour être effectivement circulaire. Cependant, les ateliers d’autoréparation de vélos ne passent-ils pas en se multipliant d’un rapport de coopération à une relation de concurrence ?
Cette problématique implique plusieurs autres questions. Comment est perçue cette potentielle concurrence ? Quels sont les points de concurrences et les domaines de coopération ? Dans le cadre du réemploi, les ateliers entrent-ils en concurrence avec d’autres acteurs de l’économie circulaire ? Comment cela est-il perçu ? Ces questionnements pour les ateliers d’autoréparation de vélo du territoire grand lyonnais, ont pu se poser dans d’autres secteurs du territoire et dans d’autres ateliers d’autres territoires. Quels apports peuvent être fait pour les ateliers grand lyonnais au regard des problématiques des ateliers de ces autres territoires et de ces autres secteurs ? Enfin, le développement
marqué des ateliers grand lyonnais étant assez récent et toujours en cours, on peut se demander ce qu’il en adviendra à moyen et long termes et comment on peut favoriser leur coopération. Dans ce cadre il est important d’identifier le fonctionnement des différents acteurs de l’auto-réparation et des acteurs qui les entourent.
L’objectif de ce projet est ainsi de répondre à l’ensemble de ces questions par une approche coopérative avec les différents acteurs de l’auto-réparation à Lyon et les acteurs qui gravitent autour. Pour répondre à cet objectif, plusieurs moyens ont été mis en oeuvre. Cette étude socio-économique s’est tout d’abord appuyé sur une méthodologie qualitative, c’est un ensemble d’outils utilisés pour comprendre le point de vue des acteurs de l’auto-réparation et de ceux qui les entourent. De plus une méthodologie quantitative a été également utilisée en complément. C’est-à-dire que des outils ont été utilisés pour obtenir des données mesurables qui viennent étayer les résultats qualitatifs.
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Association
Etudiant
Bruno FERRAND – Eleve ingénieur agronome - option ingénierie du développement durable (VétAgro Sup Clermont-Ferrand)
Chercheure
Sophie PEILLON – Economie, COACTIS (Ecole des Mines de Saint-Etienne)