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Les stages 2022 ont commencé !
Le 1 avril 2022
La Boutique des Sciences continue son action ! Cette année, l’intégration du dispositif dans l’Université Lumière Lyon 2 a permis la mise en place de cinq projets participatifs, dont quatre stages de recherche qui débutent en ce mois d'avril.
Pendant six mois, quatre étudiantes de Master 2 encadrées par des chercheurs auront l’occasion de se former à la recherche participative, grâce au soutien de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Leur travail répondra aux besoins exprimés par quatre associations de la région Rhône-Alpes, toutes situées en territoire rural. Elles répondront à ces questions en croisant les savoirs scientifiques acquis lors de leurs formations, et les savoirs empiriques détenus par leurs structures d’accueil pour proposer une réponse originale. Ces étudiantes bénéficieront d’un accompagnement de la Boutique des Sciences et participeront à trois formations autour des questions de recherche participative et de médiation, dont nous vous parlerons aussi ici !
C’est l’ensemble du monde agricole qui est en train de changer profondément, et sans que le reste de la société s’en rende vraiment compte (Laisney, 2010).
Les nombreuses transformations du monde agricole aboutissent à une souffrance des agriculteurs de plus en plus régulièrement exprimée par ceux qui la vive et leurs proches. L’équipe de recherche de l’UMR 1296 entend développer un projet de long terme, qui s’appuiera sur les ressources préexistantes de la communauté paysanne pour s’adresser à la question du « bien-être » des agriculteurs. Avant de pouvoir intervenir sur le terrain avec les personnes concernées, une enquête préparatoire est nécessaire pour identifier les sources de ce mal-être, les ressources de la communauté et les leviers d’actions des professionnels de santé.
C’est Fanny Dugelay, étudiante en Master 2 Psychologie de la santé à l’Université Lumière Lyon 2 qui s’attèlera à cette tâche aux côtés de l’association Solidarité Paysans. En reprise d’étude depuis 3 ans, elle possède déjà une formation de psychologie clinique ainsi qu’une formation en ergonomie. Issue d’une famille de viticulteurs, Fanny a tout de suite été sensible aux enjeux éthiques de sa recherche.
Elle intègrera Solidarité Paysans Ain-Rhône, association au rôle historique qui aide chaque année plus de 150 agriculteurs à préserver leur emploi, à faire valoir leurs droits et à lutter contre l’exclusion en milieu rural. L’association propose un accompagnement entre pairs grâce à l’action de nombreux bénévoles et à 2 salariés, tous en lien avec le monde paysan.
Durant son stage, Fanny participera à la vie de l’association et partira à la rencontre des agriculteurs accompagnés pour réaliser des observations et des entretiens. Elle sera encadrée par Camille Carpentier et Mathilde Perray toutes deux doctorantes à Lyon 2 au laboratoire Radiations et spécialistes des pratiques de santé communautaire.
Comment penser un modèle de production alternatif à celui des grandes instances agricoles ? Depuis quelques années, la petite ferme de la Martinière tente de construire une réponse en se constituant comme « tiers-lieux nourricier », c’est-à-dire comme un espace de production agricole, mais aussi de sensibilisation, de recherche et d’expérimentation autour des questions de transitions écologiques. Partant d’initiatives locales, de nombreux « tiers-lieux nourriciers » se constituent peu à peu comme un mouvement national. L’objectif du stage d’Aliz Hevezi, étudiante du Master 2 GTDL sera d’étudier la pertinence de ces modèles à partir de l’exemple local de la Martinière et de son territoire, le Roannais. La diversification des activités de la ferme interroge les formes classiques de production. La démarche de tiers-lieu appliquée à la transformation d’une ferme de petite taille est-elle un modèle à même de résoudre une partie des problématiques rencontrées par le milieu agricole ? Cette initiative est-elle à même de contribuer à la souveraineté alimentaire d’un territoire et à sa transition écologique ? Ce modèle est-il réplicable ?
C'est l'étudiante en géographie et d'origine belge Aliz Hevezi qui réalisera ce stage, accompagnée dans son enquête par Béatrice Maurines, socio-anthropologue à l’Université Lumière Lyon 2 et au Centre Max Weber, spécialiste des questions de gouvernance et de territorialisation de l’alimentation. Elle sera également encadrée par Adrien Baysse-Lainé, géographe chargé de mission au CNRS de Grenoble notamment spécialisé sur les systèmes agricoles relocalisés et sur l’accès au foncier agricole.
Saint Germain Laval : Rôle des lieux de sociabilité rurale dans un contexte de crise sanitaire et sociale
Suite à l’épidémie de Covid 19, les bénévoles du bar associatif le Cheval Blanc s’interrogent sur la place et le rôle des initiatives de sociabilité et de culture en milieu rural.
La crise à eu pour effet d’accentuer un double dynamique déjà présente sur le territoire. Pour certains, elle a contribué à la désintégration des liens sociaux, déjà fragiles, en renforçant l’isolement géographique et des personnes et leur isolement face à l’écran. Cette situation d’insécurité aurait engendré un repli sur soi, voire un repli identitaire de certains, allant jusqu’à la crispation face à l’engagement et à la participation aux activités associatives en général. A l’inverse, la crise aurait également renforcé une dynamique de gentrification, s’accompagnant d’un engouement massif des nouveaux venus pour les questions de consommation locale et de participation.
Face à cette double dynamique locale, Le Cheval Blanc s’interroge : quelle est la place et le rôle des structures socio-culturelles informelles dans la Loire ?
Les questions de résilience des communautés et celle des inégalités socio-spatiales seront au cœur de la recherche d’Adrienne Le Roy qui travaillera de concert avec les bénévoles du Cheval Blanc. Etudiante du Master 2 Gestion des Territoires et Développement Local, mention « Développement rural » à Lyon 2, elle sera encadrée par Laura Centemeri, Chargée de recherche en sociologie de l’environnement au CNRS et par Claire Delfosse, professeure de géographie à l’Université Lumière Lyon 2 et directrice du Laboratoire pluridisciplinaire d’Etudes Rurales.
Les enjeux de transition qui traversent la société (transition environnementale, culturelles, épistémologiques) nécessitent une remise en cause de nos pratiques, qui ne va pas sans une remise en cause de nos modes de prise de décision et d’organisation. Ces enjeux semblent alors faire signe vers des construction de projets plus démocratiques et ouvertes, en coopération avec différents collectifs de citoyens. La co-construction de projets dans une approche écosystémique, transverse, contextualisée et coopérative devient une visée déterminante de tout objectif de transition. Dès lors, comment mettre en place différents processus de transformation à l’intérieur d’un réseau d’acteurs variés ? Comment co-piloter ces projets pour permettre une participation efficace et satisfaisante de tous ?
La MJC Charlieu et l’association Fleuve Loire Fertile (FLF) répondront à ce défi aux côtés de Laura Hamon, étudiante du Master 2 de Gestion des Territoires et Développement Local, spécialisée en Développement Rural de l’Université Lyon 2. Déjà sensibilisée aux enjeux de pouvoir dans un contexte de transition culturelle et écologique, Laura a travaillée à la reconstruction de la Vallée de la Roya après la tempête Alex du 2 octobre 2020. Son expérience dans les problématiques de gouvernance et d’action collective sera d’une aide précieuse pour les deux associations.
La MJC Charlieu et l’association FLF souhaitent mettre en place un projet de « Tiers lieu nourricier » et un projet « d’Espace de Vie Sociale » dont l’objectif est de rompre et prévenir l’exclusion des habitants sur le territoire tout en renforçant leur implication dans des réseaux de solidarité. La mise en place collective de ces projets de ces projets est un succès encore fragile. C’est pourquoi, tous réfléchiront avec Laura sur les enjeux et les méthodes de construction d’une intelligence collaborative dans l’écosystème de la MJC sur le territoire de Charlieu et le bassin Roannais
Laura et la MJC de Charlieu et l’association Fleuve Loire Fertile seront soutenues dans leurs réflexion par Anne Micoud, professeure associée au Master Gestion des Territoires et Développement Local, spécialisée dans les projets durables de territoires, l’évaluation de politiques publiques et les diagnostics sociaux.
Retrouvez tous les projets 2022 détaillés ici.
Lyon, Pomey et Chamboeuf : Enquête exploratoire sur le bien-être des agriculteur.ice.s
C’est l’ensemble du monde agricole qui est en train de changer profondément, et sans que le reste de la société s’en rende vraiment compte (Laisney, 2010).
Les nombreuses transformations du monde agricole aboutissent à une souffrance des agriculteurs de plus en plus régulièrement exprimée par ceux qui la vive et leurs proches. L’équipe de recherche de l’UMR 1296 entend développer un projet de long terme, qui s’appuiera sur les ressources préexistantes de la communauté paysanne pour s’adresser à la question du « bien-être » des agriculteurs. Avant de pouvoir intervenir sur le terrain avec les personnes concernées, une enquête préparatoire est nécessaire pour identifier les sources de ce mal-être, les ressources de la communauté et les leviers d’actions des professionnels de santé.
C’est Fanny Dugelay, étudiante en Master 2 Psychologie de la santé à l’Université Lumière Lyon 2 qui s’attèlera à cette tâche aux côtés de l’association Solidarité Paysans. En reprise d’étude depuis 3 ans, elle possède déjà une formation de psychologie clinique ainsi qu’une formation en ergonomie. Issue d’une famille de viticulteurs, Fanny a tout de suite été sensible aux enjeux éthiques de sa recherche.
Elle intègrera Solidarité Paysans Ain-Rhône, association au rôle historique qui aide chaque année plus de 150 agriculteurs à préserver leur emploi, à faire valoir leurs droits et à lutter contre l’exclusion en milieu rural. L’association propose un accompagnement entre pairs grâce à l’action de nombreux bénévoles et à 2 salariés, tous en lien avec le monde paysan.
Durant son stage, Fanny participera à la vie de l’association et partira à la rencontre des agriculteurs accompagnés pour réaliser des observations et des entretiens. Elle sera encadrée par Camille Carpentier et Mathilde Perray toutes deux doctorantes à Lyon 2 au laboratoire Radiations et spécialistes des pratiques de santé communautaire.
Ambierle : Pertinence d’un Tiers-lieu nourricier pour la transition écologique et alimentaire en Roannais
Comment penser un modèle de production alternatif à celui des grandes instances agricoles ? Depuis quelques années, la petite ferme de la Martinière tente de construire une réponse en se constituant comme « tiers-lieux nourricier », c’est-à-dire comme un espace de production agricole, mais aussi de sensibilisation, de recherche et d’expérimentation autour des questions de transitions écologiques. Partant d’initiatives locales, de nombreux « tiers-lieux nourriciers » se constituent peu à peu comme un mouvement national. L’objectif du stage d’Aliz Hevezi, étudiante du Master 2 GTDL sera d’étudier la pertinence de ces modèles à partir de l’exemple local de la Martinière et de son territoire, le Roannais. La diversification des activités de la ferme interroge les formes classiques de production. La démarche de tiers-lieu appliquée à la transformation d’une ferme de petite taille est-elle un modèle à même de résoudre une partie des problématiques rencontrées par le milieu agricole ? Cette initiative est-elle à même de contribuer à la souveraineté alimentaire d’un territoire et à sa transition écologique ? Ce modèle est-il réplicable ?
C'est l'étudiante en géographie et d'origine belge Aliz Hevezi qui réalisera ce stage, accompagnée dans son enquête par Béatrice Maurines, socio-anthropologue à l’Université Lumière Lyon 2 et au Centre Max Weber, spécialiste des questions de gouvernance et de territorialisation de l’alimentation. Elle sera également encadrée par Adrien Baysse-Lainé, géographe chargé de mission au CNRS de Grenoble notamment spécialisé sur les systèmes agricoles relocalisés et sur l’accès au foncier agricole.
Saint Germain Laval : Rôle des lieux de sociabilité rurale dans un contexte de crise sanitaire et sociale
Suite à l’épidémie de Covid 19, les bénévoles du bar associatif le Cheval Blanc s’interrogent sur la place et le rôle des initiatives de sociabilité et de culture en milieu rural.
La crise à eu pour effet d’accentuer un double dynamique déjà présente sur le territoire. Pour certains, elle a contribué à la désintégration des liens sociaux, déjà fragiles, en renforçant l’isolement géographique et des personnes et leur isolement face à l’écran. Cette situation d’insécurité aurait engendré un repli sur soi, voire un repli identitaire de certains, allant jusqu’à la crispation face à l’engagement et à la participation aux activités associatives en général. A l’inverse, la crise aurait également renforcé une dynamique de gentrification, s’accompagnant d’un engouement massif des nouveaux venus pour les questions de consommation locale et de participation.
Face à cette double dynamique locale, Le Cheval Blanc s’interroge : quelle est la place et le rôle des structures socio-culturelles informelles dans la Loire ?
Les questions de résilience des communautés et celle des inégalités socio-spatiales seront au cœur de la recherche d’Adrienne Le Roy qui travaillera de concert avec les bénévoles du Cheval Blanc. Etudiante du Master 2 Gestion des Territoires et Développement Local, mention « Développement rural » à Lyon 2, elle sera encadrée par Laura Centemeri, Chargée de recherche en sociologie de l’environnement au CNRS et par Claire Delfosse, professeure de géographie à l’Université Lumière Lyon 2 et directrice du Laboratoire pluridisciplinaire d’Etudes Rurales.
Charlieu : Intelligence collective collaborative territoriale en milieu rural face aux défis de la transition
Les enjeux de transition qui traversent la société (transition environnementale, culturelles, épistémologiques) nécessitent une remise en cause de nos pratiques, qui ne va pas sans une remise en cause de nos modes de prise de décision et d’organisation. Ces enjeux semblent alors faire signe vers des construction de projets plus démocratiques et ouvertes, en coopération avec différents collectifs de citoyens. La co-construction de projets dans une approche écosystémique, transverse, contextualisée et coopérative devient une visée déterminante de tout objectif de transition. Dès lors, comment mettre en place différents processus de transformation à l’intérieur d’un réseau d’acteurs variés ? Comment co-piloter ces projets pour permettre une participation efficace et satisfaisante de tous ?
La MJC Charlieu et l’association Fleuve Loire Fertile (FLF) répondront à ce défi aux côtés de Laura Hamon, étudiante du Master 2 de Gestion des Territoires et Développement Local, spécialisée en Développement Rural de l’Université Lyon 2. Déjà sensibilisée aux enjeux de pouvoir dans un contexte de transition culturelle et écologique, Laura a travaillée à la reconstruction de la Vallée de la Roya après la tempête Alex du 2 octobre 2020. Son expérience dans les problématiques de gouvernance et d’action collective sera d’une aide précieuse pour les deux associations.
La MJC Charlieu et l’association FLF souhaitent mettre en place un projet de « Tiers lieu nourricier » et un projet « d’Espace de Vie Sociale » dont l’objectif est de rompre et prévenir l’exclusion des habitants sur le territoire tout en renforçant leur implication dans des réseaux de solidarité. La mise en place collective de ces projets de ces projets est un succès encore fragile. C’est pourquoi, tous réfléchiront avec Laura sur les enjeux et les méthodes de construction d’une intelligence collaborative dans l’écosystème de la MJC sur le territoire de Charlieu et le bassin Roannais
Laura et la MJC de Charlieu et l’association Fleuve Loire Fertile seront soutenues dans leurs réflexion par Anne Micoud, professeure associée au Master Gestion des Territoires et Développement Local, spécialisée dans les projets durables de territoires, l’évaluation de politiques publiques et les diagnostics sociaux.