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Développement durable,
<Libellé inconnu>,
Citoyenneté
Publié le 27 mars 2019 | Mis à jour le 28 mars 2019
Etre élastique
Après un démarrage sur les chapeaux de roues qui m’a permis, dès février, de rentrer dans le vif du sujet concernant les pratiques de tri et de réduction des déchets, mars a davantage calmé la cadence.
J’ai pu récupérer et lister l’ensemble des outils sur lesquels les membres de Mouvement de palier s’appuient pour former et accompagner les Ambassadeurs dans leurs missions. A l’occasion de l’aménagement du nouveau local de l’association, situé place Tolozan dans le 1er arrondissement de Lyon, j’ai également pu rencontrer des bénévoles dont je n’avais pas encore fait la connaissance. Petit à petit, j’ai pu prendre mes marques et me sentir suffisamment en confiance pour solliciter certains Ambassadeurs afin de réaliser mes premiers entretiens. Non seulement cela me permettait de tester mon guide d’entretien, mais surtout, d’apprendre par divers récits d’expériences l’histoire de l’association et son organisation, les relations entre les membres et les anecdotes liées aux parcours de chacun à travers le prisme des pratiques de tri, de l’engagement associatif et du réseau de voisinage.
C’est toujours délicat d’avoir la posture d’étudiante en fin d’année de master, de chercheuse pour un dispositif scientifique et de stagiaire au sein d’une jeune structure. L’impression qui ne m’a pas quitté durant tout le mois de mars est celle de ne pas en faire assez. De ne pas déjà avoir de résultats. De vouloir que la recherche avance plus vite au risque parfois de tout mélanger et de sauter des étapes. A mi-parcours, je me suis posée et j’ai réalisé un calendrier de la recherche afin d’organiser et de cadrer mes prochaines productions. Cela m’aidera notamment à gérer les derniers entretiens, les retranscriptions et le temps nécessaire à l’analyse. Avec l’appui de Basile, mon référent chez Mouvement de palier, j’ai également construit un questionnaire pour mieux saisir les réussites, les difficultés et les attentes perçues par les Ambassadeurs tout au long de leur engagement.
Etudier une association, ses membres et ce qu’elle produit tout en participant aux actions qu’elle propose … il y aurait de quoi devenir aliénée ! Pourtant, c’est au cœur de cette agitation que l’on peut tester sa capacité à être « élastique ». Autrement dit, appréhender quand prendre du recul et quand lâcher prise pour laisser le terrain parler de lui-même. Pour ça, je me suis inscrite et j’ai participé à trois visites : le centre de traitement des déchets ménagers à Saint-Fons, le centre de tri textile à Pélussin et la station d’épuration des eaux à Pierre-Bénite. Outre d’avoir fait le plein de nouvelles informations sur la thématique des déchets, j’ai pu observer des individus, potentiellement futurs membres de l’association, à un moment donné de leur trajectoire. A première vue, tous semblent être préoccupés par les questions liées au gaspillage et à la pollution. Cependant, je voudrais voir la manière dont chacun se saisit des informations transmises par Mouvement de palier. La plupart ne s’engageront peut-être pas, mais leur présence sur les différents sites évoqués traduit d’ores et déjà une forme d’adhésion et une première étape dans la conversion et les changements de comportements.
A suivre…
Floriane Ordonneau
C’est toujours délicat d’avoir la posture d’étudiante en fin d’année de master, de chercheuse pour un dispositif scientifique et de stagiaire au sein d’une jeune structure. L’impression qui ne m’a pas quitté durant tout le mois de mars est celle de ne pas en faire assez. De ne pas déjà avoir de résultats. De vouloir que la recherche avance plus vite au risque parfois de tout mélanger et de sauter des étapes. A mi-parcours, je me suis posée et j’ai réalisé un calendrier de la recherche afin d’organiser et de cadrer mes prochaines productions. Cela m’aidera notamment à gérer les derniers entretiens, les retranscriptions et le temps nécessaire à l’analyse. Avec l’appui de Basile, mon référent chez Mouvement de palier, j’ai également construit un questionnaire pour mieux saisir les réussites, les difficultés et les attentes perçues par les Ambassadeurs tout au long de leur engagement.
Etudier une association, ses membres et ce qu’elle produit tout en participant aux actions qu’elle propose … il y aurait de quoi devenir aliénée ! Pourtant, c’est au cœur de cette agitation que l’on peut tester sa capacité à être « élastique ». Autrement dit, appréhender quand prendre du recul et quand lâcher prise pour laisser le terrain parler de lui-même. Pour ça, je me suis inscrite et j’ai participé à trois visites : le centre de traitement des déchets ménagers à Saint-Fons, le centre de tri textile à Pélussin et la station d’épuration des eaux à Pierre-Bénite. Outre d’avoir fait le plein de nouvelles informations sur la thématique des déchets, j’ai pu observer des individus, potentiellement futurs membres de l’association, à un moment donné de leur trajectoire. A première vue, tous semblent être préoccupés par les questions liées au gaspillage et à la pollution. Cependant, je voudrais voir la manière dont chacun se saisit des informations transmises par Mouvement de palier. La plupart ne s’engageront peut-être pas, mais leur présence sur les différents sites évoqués traduit d’ores et déjà une forme d’adhésion et une première étape dans la conversion et les changements de comportements.
A suivre…
Floriane Ordonneau