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Mesure de la fonctionnalité des corridors biologiques

Du 2 février 2015 au 31 juillet 2015

Les infrastructures de transport en France sont de plus en plus nombreuses, et ont pour conséquence de morceler le territoire, ce qui se répercute sur les axes de déplacements de la faune. La Vallée du Gier se compose d’une superposition d’infrastructures linéaires : RD488, Autoroute (A47) et voies ferrées. La création de l’A47 datant de la seconde moitié du XX éme siécle, aucune mesure compensatoire pour la libre circulation de la faune n’était encore prise en considération à cette époque. Cette Vallée du Gier est localisée au centre d’un corridor écologique identifié entre le massif du Pilat et les coteaux du Lyonnais.

Dans le cadre d’un contrat territoire biologique grand Pilat, la FDCRML a été missionnée dans la partie Rhône de la Vallée du Gier, pour évaluer la capacité de la faune sauvage à traverser cette vallée. Pour des raisons de cohérence de protocole avec ce qui a déjà été fait sur le département de la Loire, seule l’autoroute a été suivie. Pour cela un recensement des ouvrages localisés au niveau de l’A47 a initialement été réalisé. Au vue de leurs caractéristiques techniques (dimension, type de substrat…), et localisation, les ouvrages ont fait l’objet ou non d’un suivi par pièges photographiques. En parallèle, le traitement de données concernant les collisions sur l’A47 et les nombreux échanges avec les acteurs locaux (chasseurs) ont permis de mettre en évidence des zones à enjeux. L’analyse de tous ces éléments a permis de mettre en évidence la non fonctionnalité du corridor identifié et plus spécifiquement souligner l’effet barrière provoqué par l’autoroute sur la grande faune. Dans l’optique de rétablir les continuités écologiques entre coteaux du Lyonnais et massif du Pilat, des aménagements sur les ouvrages existants ainsi que la création d’ouvrages spécifiques tels que des Eco-ponts ont été proposés.