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Développement durable,
<Libellé inconnu>,
Citoyenneté
Publié le 15 mai 2019 | Mis à jour le 15 mai 2019
S’interroger, c’est déjà agir !
Crédit : Floriane Ordonneau
Après avoir répertorié et assimilé les différents outils de communication de Mouvement de palier, j’ai élaboré un questionnaire à destination des 347 ambassadeurs de l’association.
Mis en ligne début avril, je souhaitais le laisser actif pendant environ un mois. Cette durée initiale, calée sur mon calendrier de recherche, devait me permettre de cibler et de recueillir le témoignage d’un maximum de participants. Dans un premier temps, le lien pour accéder au questionnaire a été diffusé par l’intermédiaire de la newsletter mensuelle de Mouvement de palier. Au bout de deux semaines, je comptais seulement 17 participations à mon questionnaire. Parmi celles-ci, 6 ambassadeurs m’avaient laissé leurs coordonnées afin que je puisse poursuivre et approfondir leurs réponses par un entretien individuel. Dans un second temps, tout en planifiant des entretiens, j’ai continué de solliciter les ambassadeurs par le biais cette fois-ci de leur groupe privé sur Facebook. Résultat : fin avril, je totalisais 26 réponses dont 13 ambassadeurs favorables à une rencontre. Un peu désarçonnée mais néanmoins toujours motivée, j’ai décidé de relancer un dernier appel aux ambassadeurs, par email, début mai.
Malgré cela, mes premiers entretiens se sont révélés fructueux en ce qu’ils m’ont non seulement permis d’explorer de nouveaux territoires de la métropole lyonnaise mais surtout de varier les profils de ma recherche. J’ai notamment partagé des moments privilégiés lors d’évènements organisés par des ambassadeurs, parfois tout juste arrivés dans l’association. Riche de l’énergie collective émanant de ces expériences, j’ai ainsi commencé à entrevoir, à une échelle davantage individuelle, les différentes formes d’engagement chez les ambassadeurs rencontrés.
En parallèle, dans le cadre du « Festival des Passants », j’ai assisté à un débat au Centre Social Bonnefoi (Lyon 3ème) au sujet des pratiques citoyennes concernant les enjeux environnementaux. J’y ai retrouvé certains ambassadeurs mais également des membres d’autres associations comme Zéro Déchet Lyon, volontiers sollicitée lors d’ateliers avec Mouvement de palier. Parmi les formes d’action qui ont émanées des discussions collectives, l’idée que « s’interroger, c’est déjà agir » pourrait constituer la première étape du changement de comportement. Une autre étape, plus avancée dans le processus de conversion, laisserait supposer que mieux trier et tendre vers la réduction des déchets impliquerait d’opérer des modifications plus générales autour des modes d’alimentation et de consommation. De cette manière, avoir des informations et vouloir faire connaitre ce qui existe constitue un bon point de départ.
S’agirait-il par la suite de poursuivre ce travail par la formation et l’accompagnement afin de mutualiser, de transmettre et de diffuser au mieux ces savoirs ?
Floriane Ordonneau
Malgré cela, mes premiers entretiens se sont révélés fructueux en ce qu’ils m’ont non seulement permis d’explorer de nouveaux territoires de la métropole lyonnaise mais surtout de varier les profils de ma recherche. J’ai notamment partagé des moments privilégiés lors d’évènements organisés par des ambassadeurs, parfois tout juste arrivés dans l’association. Riche de l’énergie collective émanant de ces expériences, j’ai ainsi commencé à entrevoir, à une échelle davantage individuelle, les différentes formes d’engagement chez les ambassadeurs rencontrés.
En parallèle, dans le cadre du « Festival des Passants », j’ai assisté à un débat au Centre Social Bonnefoi (Lyon 3ème) au sujet des pratiques citoyennes concernant les enjeux environnementaux. J’y ai retrouvé certains ambassadeurs mais également des membres d’autres associations comme Zéro Déchet Lyon, volontiers sollicitée lors d’ateliers avec Mouvement de palier. Parmi les formes d’action qui ont émanées des discussions collectives, l’idée que « s’interroger, c’est déjà agir » pourrait constituer la première étape du changement de comportement. Une autre étape, plus avancée dans le processus de conversion, laisserait supposer que mieux trier et tendre vers la réduction des déchets impliquerait d’opérer des modifications plus générales autour des modes d’alimentation et de consommation. De cette manière, avoir des informations et vouloir faire connaitre ce qui existe constitue un bon point de départ.
S’agirait-il par la suite de poursuivre ce travail par la formation et l’accompagnement afin de mutualiser, de transmettre et de diffuser au mieux ces savoirs ?
Floriane Ordonneau